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Une attaque hybride de la Biélaroussie contre l’UE

09.11.2021

Nous témoignons, de la part de la Biélorussie, une agression sans précédent contre la Pologne et l’Union Européenne. Avec le soutien et l’approbation du Kremlin, le régime d’Alexandre Loukachenko a créé une route migratoire qui vise à déstabiliser la situation dans les pays occidentaux. C’est la vengeance contre les sanctions imposées à Minsk et le soutien accordé à l’oppostion biélorusse. Dans cette guerre hybride, l’appareil de l’état biélorusse exploite cyniquement des migrants, organise des provocations dangereuses contre des fonctionnaires et soldats polonais et mène plusieurs opérations d’information agressives. Les pays attaqués – la Pologne, la Lithuanie et la Letonnie, mais aussi l’Union Européenne et l’OTAN jugent les événements à la frontière biélorusse clairement – comme une nouvelle étape de la guerre hybride avec l’Occident. La Pologne, la Lithuanie et la Letonnie, en arrêtant la route migratoire illégale organisée par la Biélorussie, protègent l’Union Européenne contre la déstabilisation.

Fot. arch.

Pression des migrants à la frontière

Depuis juillet, les gardes-frontières polonais observent une augmentation radicale du nombre des essais de franchir illégalement la frontière polono-biélorusse. En août, on a enregistré 3,5 mille des cas comme ça et en octobre plus de 17 mille. Avant, c’était un phénomène marginal. C’est que nous affrontons maintenant, c’est la conséquence des décisions directes d’Alexandre Loukachenko, soutenues par son patron politique – Vladimir Poutine. La pression migratoire dépend directement des actions des autorités biélorusses qui, spécifiquement pour des besoins de la route migratoire, ont introduit plusieurs services aériens en envoyant vers la Biélorussie de nouveaux groupes de migrants pour qui’ils soient refoulés sur le territoire de l’UE. 

Les conséquences du lancement de la route migratoire touchent avant tout la Pologne. Avant, le régime concentrait ses actions sur la Lithuanie et la Letonnie. Mais la route est orchestrée et contrôlée par la Biélorussie et chaque moment elle peut être encore une fois réorientée vers la Lithuanie et la Letonnie.

Les personnes dirigées vers la frontière polonaise sont contrôlées et instruites par des gardes-frontières biélorusses. Des migrants sont de plus en plus rassemblés par les services biélorusses dans des groupes plus grands, même de quelques centaines de personnes, principalement des hommes, ce qui faciliterait le franchissement de la frontière par force.  De tels cas sont de plus en plus fréquents. Ensuite, des services biélorusses donnent aux migrants des objets qui servent à détruire la barrière – des échelles, des cisailles pour couper du fil, des barres de metal etc. Il y a des migrants qui sont agressifs envers les soldats et fonctionnaires polonais.

De plus en plus souvent, les Polonais font face aux provocations des services biélorusses, qui sont précisemment orchestrées. Les Biélorusses tirent des coups de feu en l’air ou tirent sans munition quand ils voient des patrouilles polonaises, ils simulent qu’ils jettent des grenades vers le côté polonais, ils offensent et éblouissent des fonctionnaires polonais et souvent ils participent à la destruction des barrières frontalières. Le côté biélorusse est provocateur, comme s’il comptait sur une réaction offensive de la part de la Pologne.

Chaque jour des gardes-frontières polonais présentent un rapport sur la situation à la frontière. Le lien aux matériaux des gardes-frontières sur TT: https://twitter.com/Straz_Graniczna

Le Ministère des Affaires Etrangères de la Pologne est au contact avec nos partenaires politiques en Afrique et au Proche-Orient – pour lutter contre la migration illégale. Plus d’informations sur les chaînes du MAE: @MSZ_RP  @PolandMFA @RzecznikMSZ

Comment la Biélorussie organise la migration illégale

Même si les pays de l’UE avaient autrefois des problèmes liés à la migration illégale, la situation à la frontière polono-biélorusse est sans précédent, parce que c’est un pays tiers, ayant une frontière directe avec la Communauté, qui est entièrement responsable de l’organisation de la voie migratoire. Tout appareil de l’état du régime de Loukachenko y participe. Les agences de voyage surveillées par l’administration du président offrent des invitations aux migrants. Puis des migrants reçoivent du MAE biélorusse des visas „touristiques”, ce qui rend leur séjour dans ce pays complètement légal. Ils arrivent en Biélorussie par avions de la compagnie aérienne biélorusse Belavia, pour laquelle cette voie migratoire constitue un moyen d’augmenter des revenus malgré des sanctions de l’UE. Des migrants sont transportés de Minsk à la frontière polonaise. Ces sont des gardes-frontières biélorusses qui jouent un rôle de guide et montrent aux migrants comment passer la frontière illégalement.

La route migratoire est entièrement contrôlée par le régime de Loukachenko qui est responsable en entier des migrants et de leur destin. Le dictateur biélorusse tire de ce procédé des profits financiers immenses. Des migrants paient pour le transport vers la frontière polonaise entre 2 et 14 mille dollars. A ce jour, la route migratoire a donné aux entités y engagées des profits de dizaines de millions de dollars. Une grande partie de cet argent est distribuée aux institutions publiques en Biélorussie.

La migration clandestine comme une arme dans la lutte d’information

L’opération biélorusse contre la Pologne et toute Union Européenne est complétée par des actions d’information aggressives, qui remplissent des objectifs à long terme de la propagande russe. Ces actions affectent directement les intérêts et la sécurité de la Pologne. Il s’agit d’intimider et terroriser le côté attaqué, détruire l’unité européenne, forcer des concessions politiques, inciter une inquiétude sociale et des conflits internes et rejeter sur la Pologne la responsabilité de la situation dans la quelle se trouvent des migrants. La propagande biélorusse essaie de jouer sur les émotions des personnes qui reçoivent son message et de provoquer chez elles le sentiment de culpabilité. Souvent, les gardes-frontières biélorusses délibérement dirigent vers la frontière polonaise des familles avec de petits enfants ou même des femmes enceintes, pour que leurs images présentées dans les médias influancent plus fortement l’opinion publique polonaise et internationale et les autorités polonaises. Des migrants qui se trouvent en Biélorussie constituent pour Loukachenko „une arme” dans la guerre hybride, sont exploités par lui et dupés. 

Les représentants des autorités biélorusses, institutions publiques,fonctionnaies publiques, leaders d’opinion et les médias participent au processus de créer des messages de désinformation. Puis ils sont répétés et diffusés dans les médias russes. Dans le cadre des narrations de désinformation, l’appareil de l’etat biélorusse essaie de rendre la Pologne coupable de la crise frontalière, mais aussi de se dégager de toute responsabilité des cas de la violation des droits de l’homme. Les médias du régime biélorusse répètent aussie que la Pologne falsifie l’image de la situation, que les gardes-frontières polonais sont agressifs envers des migrants ou même ils utilisent des „méthodes fascistes”.

Le fait d’utiliser des éléments humanitaires dans les opérations de désinformation a pour l’objectif de démontrer la Pologne – aussi dans les médias occidentaux – comme un pays indifférent envers la souffrance humaine, ce qui vise à détourner l’attention de la participation pro-active du côté biélorusse dans tout le procédé. De telles thèses et accusations appartiennent à un spectre permanent des opérations d’information utilisées par des services russes et biélorusses. Le fait de diffuser ces thèses coïncide avec les scénarios hostiles envers la Pologne et encourage Alexandre Loukachenko à mener plus d’actions nuissant à la sécurité de la Pologne et de toute Union Européenne.

Stanisław Żaryn

Porte-parole du Ministre Coordinatuer des Services Spéciaux

 

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