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Les archéologues polonais au Maroc

16.10.2019

A l’occasion de la visite des archéologues polonais au Maroc, l' Ambassade de Pologne à Rabat et l'INSAP a organisé une conférence du professeur Michał Gawlikowski sur Palmyre à l'INSAP de Rabat et une exposition temporaire à Volubilis.

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Les chercheurs et les scientifiques polonais ont toujours été attirés par le Maroc, ils continuent d'y venir pour découvrir ses trésors cachés. Il en va de même pour les archéologues de l'université de Varsovie, qui dans le cadre de l'élaboration d'une coopération avec l'Institut National Supérieur d'Archéologie et du Patrimoine de Rabat sont venus étudier le site de Volubilis. 

A l'occasion de cette visite, ils présentent, dans une exposition temporaire, le fruit des travaux déjà effectués à travers le monde, sous les directives, entre autres, de l'éminent professeur Michal Gawlikowski. Ce dernier, nous honorant de sa présence, le 21 octobre 2019 et a  donné au siège de l’INSAP une courte conférence sur ses découvertes à Palmyre, intitulée Tadmor-Palmyre: la survie malgré tout,

Michał Gawlikowski, né en 1940 à Varsovie, est professeur émérite de l’Université de Varsovie. Il y a enseigné l’archéologie et l’histoire du Proche-Orient et s’intéresse particulièrement à l’époque romaine. Il est correspondant étranger de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et membre de l’Institute for Advanced Study (Princeton, New Jersey). Il a dirigé la mission archéologique polonaise à Palmyre (Syrie) depuis 1973 jusqu’à 2011. Il a également fouillé à Hawarté (Syrie), Jerash (Jordanie), Hatra (Iraq), Péluse (Egypte) et tout récemment à Aynouna en Arabie Séoudite.

Tadmor-Palmyre. La survie malgré tout

L’oasis de Tadmor, Palmyre en français d’après le grec et latin Palmyra, est situé au milieu du désert syrien. Pendant les trois premiers siècles de notre ère, elle est devenue une grande ville caravanière, à la charnière entre la Méditerranée et le Golfe. C’est de cette époque que datent ses monuments, tels le grand temple de Bel, la Grande Colonnade, et bien d’autres. Palmyre a été déchue comme métropole commerciale au troisième siècle, mais continua comme une ville romaine de garnison et puis un centre local jusqu’au neuvième siècle. Elle a développé son style particulier en sculpture, dont témoignent aujourd’hui plus de trois mille monuments, principalement des portraits funéraires, dispersés à travers le monde.

Grâce à leur isolement, les ruines de Palmyre ont traversé les siècles en assez bon état et sont devenues de nos jours un pôle d’attraction touristique de première grandeur. L’assaut de Daesh a tout changé : les principaux monuments restés debout ont été dynamités. La page a été tournée, le site ne sera plus jamais tel que tant de visiteurs l’ont vu. Une restauration ne sera pas possible, à moins d’être artificielle, car les pierres d’origine sont pulvérisées.

Toutefois, comparée à d’autres sites antiques, Palmyre garde un avantage : ses monuments ont été bien étudiés avant le désastre. Ils survivent dans les pages de très nombreux livres, savants et de vulgarisation, sans parler  d’innombrables photos prises par les touristes. Aussi, la plus grande partie du champs de ruines attend encore d’être fouillée. L’antique Palmyre survit malgré tout.                

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